A propos de...

35 ans, chef de groupe, marié on me décrit souvent comme froid et hautain de prime abord. Une fois qu'on me connaît les avis sont différents. Toutefois, on m'aime ou on ne m'aime pas mais c'est rarement l'indifférence qui prime.

samedi, janvier 12, 2008

Vive la promotion interne !

Chez Décadence S.A. ont est pour la promotion interne. L'idée est des plus louable et noble, quoi de mieux que de favoriser l'évolution de personnes directement au sein de l'entreprise. C'est, en effet, une bonne chose et je valide cette approche de tout mon coeur. Cependant, celle-ci doit s'effectuer dans un cadre précis et clairement défini. Sinon les dérives de toutes sortes peuvent vous entraîner sur une pente contre productive. Je crois que Décadence S.A. fait partie de cette catégorie étant donné sa capacité à tomber sans arrêt dans de douteux excès. Regardons donc de plus prêt ce qui se passe dans les profondeurs de l'avancement des hommes.

Nous avons donc nombre d'hommes qui, rentrés au bas de l'échelle et à force de travail se sont hissés vers les sommets. Ce type de personne force l'admiration et il s'agit plutôt de la génération précédente. Cela pouvait se comprendre, les diplômés étaient rare et on faisait souvent la différence à l'implication, la capacité de travail et les résultats. Mon père a fait parti de cette génération peu diplômée mais qui avait des possibilités folles de changer son avenir.

Dans le contexte actuel, la donne est somme toute différente. Les meilleurs ne commencent plus au bas de l'échelle, il arrive souvent dans des positions intermédiaires. Au contraire, les moins bons se contentent des restes et n'ont parfois pas d'autres solutions que de commencer sur des postes délaissés et abandonnés par les autres. C'est à ce moment précis et conscient de cette nouvelle donne qu'il faut revoir la politique de promotion interne. Sinon, il est probable que cette stratégie sera catastrophique et entraînera une faillite définitive

Voilà tout l'enjeu des difficultés de Décadence S.A., elle s'est souvent contentée de ne recruter que ceux qui étaient moyens voir médiocres. Elle s'est donc coupée de l'élite. Ce n'est pas par hasard, par un douteux calcul, elle s'est dit que ce serait moins chère et qu'on finirait bien par trouver dans le tas des hommes capable d'assumer les plus hautes responsabilités. Or et c'était prévisible cela à fonctionné du temps de nos pères mais aujourd'hui la machine s'est grippée. Pour réduire sa masse salariale, elle n'a finit par attirer que les mauvais. N'ayant qu'un potentiel limité, elle s'est contentée de leur médiocrité et à donc promu des éléments qui n'avait pas le niveau.

C'est pourquoi, les mentalités sont en train d'évoluer chez Décadence S.A., car elle se rend compte que les hommes qui la dirigent sont surannés et obsolètes. En fait, ils n'ont jamais eu les compétences requises pour le degrès de poste qu'ils occupent. Les conséquences sont multiples, au-delà de l'incompétence notoire de la grande majorités des encadrants, il y a aussi les problèmes de management qui font fuir des extérieurs aux capacités bien supérieurs, les problèmes d'image vers l'extérieur ou nombre d'interlocuteurs rigole bien de la bêtise et de l'incompétence des personnels de Décadence S.A.

L'urgence est donc bien de faire le ménage sinon, tel le Titanic, l'insubmersible Décadence S.A. risquerait bien de sombrer avec son équipage mais là, l'équipage sera bien moins volontaire et, tel des rats, il préférera abandonner le navire à son triste sort avec pour consigne chacun pour soi. Affaire à suivre sur la durée, nous verrons bien si les pathétiques RH seront à la hauteur du défi. Il ne faut jamais oublier une réalité fondamentale : "on a toujours l'équipe que l'on mérite". A bon entendeur...

Aucun commentaire: