A propos de...

35 ans, chef de groupe, marié on me décrit souvent comme froid et hautain de prime abord. Une fois qu'on me connaît les avis sont différents. Toutefois, on m'aime ou on ne m'aime pas mais c'est rarement l'indifférence qui prime.

dimanche, juin 05, 2011

Fear factor

Quand nous rentrons dans la vie active et que nous avons le choix. Je ne parle pas des gens qui travail dans l'unique but de survivre marlgré tout le respect que j'ai pour eux. Je parle de la population éduquée qui est en mesure de décidé en partie tout au moins de son avenir. Ce choix est motivé par la notion de plaisir. On recherche un travail qui puisse nous amener une satisfaction personnelle. On n'est plus dans le modèle à papa qui était beaucoup plus sacrificiel avec un sens du devoir et de la loyauté porté au pinacle.  Il faut dire que les devoirs et la loyauté étaient en général à double sens. L'entreprise protégeait et garantissait le travail. Elle attendait en retour une loyauté sans faille et un travail bien accompli. Tout le monde y trouvait son compte et le tout ronronnait.

Malheureusement la crise passant par là, avec un zeste de capitalise sauvage et de cupidité sans borne, l'entreprise n'a plus été capable de fournir le travail tant attendu et sacralisé de par le passé. Elle est devenue cynique, sournoise, perfide et profondement déloyale. La valeur hommes est passé de spérieur à bien échangeable, modifiable, remplaçable. Cette brutalité a poussé le travailleur à s'adapter. C'est comme cela qu'est née la génération dite "Y". Que trouve t-on dans cette nouvelle ère ? Des gens qui ont envie de ce faire plaisir, de trouver du sens à ce qu'il font et qui recherche de l'équilibre. Pour être clair, la qualité de vie est importante et la valeur travail compte au moins autant que la valeur famille. Tel le moustique devenu résistant au DDT, l'homme au travail s'est adapté à son environnement brutal et violent. On a trop tendance à oublier que l'homme est l'être vivant qui s'est le mieux adapté à son environnement en finissant pas le dominer.

Ainsi le travailleur qualifié sait qu'il n'est qu'un numéro et qu'il peut du jour au lendemain être mis sur la touche. Il sait que les beaux discours sociaux ne sont que des faires valoirs pour s'attirer une foule de labels ou de louanges vides de sens. Il suffit de voir comme la tendance du moment à vu fleurir le nombre d'entreprise éco responsables. Mode ou véritable engagement ? Je vous laisse seuls juges. Les entreprises nous mentent et nous le savons. Une entreprise qui ne ment pas est une entreprise qui n'est pas dirigé par l'appat du gain. C'est une association. Les entreprises mentent pour tout. Pour leur image, pour accroitre leur vente, pour recruter etc. car elle n'ont qu'un objectifs : Le profit. Elle ont perdu une force essentielle qui existait auparavant : Le sens.

Il n'y a plusde sens pusique l'unique moteur est le profit. Loin de moi l'idée de critiquer le capitalisme dans son ensemble bien au contraire, je pense que c'est le meilleur des systèmes. Mais édifier comme idole unique l'argent n'est pas une fin en soi. D'autant plus dans un siècle qui a perdu ses repères religieux. L'entreprise qui gagnera demain, surtout celle qui sera capable de garder ses forces vives, sera celle qui sera capable de donner du sens. A chacun le sien mais il doit existe.

Cela me fait revenir au départ. L'homme qui travail était parti pour assouvir dans son travail une forme de plaisir. Et finalement il ne trouve qu'un sentiment, le plus primaire mais aussi le plus néfaste de tous : La peur. Car c'est bien cela qui domine l'entreprise d'aujourd'hui. Cette peur prend toutes les formesmes possibles et imaginables. Peur d'être viré, peur de sa hierarchie, peur de dire la vérité, peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas obtenir les resultats escomptés. Ainsi ce qui devait être une aventure positive dans l'epanouissement de la personne devient une souffrance. Combien de temps pensez vous que ce système puisse fonctionner avant son implosion ? Un certain temps comme le fût du canon. Par contre, le jour ou cela finira par exploser, je n'aimerai pas assister au drame qui se jouera.

Chez Décadence S.A. on devrait revenir à des fondamentaux simples et donner du sens en essayant de travailler avec un minimu de sérénité. Je suis certain que l'état d'esprit et les résultats seraient différents. Oui mais voilà, le dirigeant qui sait tout ne se remet jamais en question lui. Pourtant, sans sérénité et plaisir pas de profit. Personne ne se battra pour une entreprise ou la peur est devenu le maitre des esprits. Libéré de la peur Décadence S.A. aurait une chance. De ce que j'en vois, ce n'est pas à l'ordre du jour. Dommage !