A propos de...

35 ans, chef de groupe, marié on me décrit souvent comme froid et hautain de prime abord. Une fois qu'on me connaît les avis sont différents. Toutefois, on m'aime ou on ne m'aime pas mais c'est rarement l'indifférence qui prime.

samedi, décembre 29, 2007

Culturellement Correct

Hélas, le politiquement correct sévit partout, il s'insinue, se faufile et impose ses oukases. Bien évidemment, vous le retrouvez tapis dans l'ombre de toutes les réflexions d'une masse de personnes qui à la prétention de penser par elle même alors qu'elle ne fait que régurgiter ce qu'elle entend de ci de là. Chez Décadence S.A., il y a des discussions parfois passionnées autour de la télévision (une sorte de nouveau satan pour l'humanité). Les débats font rage face à des émissions de plus en plus trash. Je n'ai pas besoin de vous faire un dessin, chez Décadence S.A., on condamne sans appel ces émissions viles et abêtissantes. Nous avons même une parfaite unanimité qui se dégage et nos croisés sont prêt à partir en campagne pour évangéliser les impies et les purger de leurs pêchers.

Pourquoi rejeter ce qui est populaire, en ce qui me concerne j'adore ce genre d'émission (pas toutes mais un bon nombre). C'est un excellent moment de détente et j'avoue que je rie beaucoup de voir le niveau de bêtise de certains. Il n'y a aucune manipulation, tout le monde sait parfaitement ce qu'il décide de regarder. Ce n'est pas un problème de choix. C'est un problème d'envie. Tout le monde n'a pas la volonté de regarder une émission littéraire à 20H45 après une journée harassante de travail. On veut du divertissement parfois un peu trash, parfois un peu voyeur oui, mais c'est tellement relaxant. Et puis, si vous n'avez pas envie de regarder, il suffit de changer de chaîne ou d'éteindre purement et simplement le téléviseur.

Il faut donc arrêter de condamner à l'emporte pièce, de se lever contre des productions dont nous n'avons pas le droit de juger la positivité ou non. Chacun doit faire son propre chemin vers ses désirs, ses envies. C'est ça la liberté. C'est pourquoi, je dis toujours que j'aime ces programmes quand le débat fait rage. Je m'attire le regard consterné de mes collègues et leur réprobation. Comment peut on à mon niveau regarder un genre aussi ordurier !?! Et bien la réponse est simple, je ne fais pas d'intellectualisme. Il y a un moment pour tout.

Finalement, qu'est ce qu'une bonne émission ? Un programme qui a du succès ou celui qui est applaudit par les critiques auto-proclammées ? La télévision est un média qui est soumis au lois du marché, elle diffuse ce qui a du succès et c'est tant mieux. Allez demander à un producteur de disques de lancer un auteur adulé par les critiques mais qui ne fait pas de ventes, vous verrez bien le résultat ! Il n'y a ni bon, ni mauvais programme, il y a des choses que vous avez envie de voir, d'autres pas. Il y a des instants ou votre choix va se diriger vers de la culture, d'autres ou ce sera le divertissement qui fera la loi. L'essentiel dans tout ça c'est de garder son libre arbitre et sa capacité à prendre du recul.

Pour clore cette réflexion, ne croyez vous pas que le journal de 20 H est la plus trash de toute les émission du petit écran ? Vous avez dit télé réalité, moi je dit réalité tout court et d'un niveau de gore jamais égalé par les productions dites de bas étage. Et puis si vous êtes un inconditionnel de l'underground, il suffit d'aller jeter un oeil sur internet pour se dire que la téléréalité est encore hautement culturel par rapport à ce qui macère sur la toile.

dimanche, décembre 23, 2007

Des nouvelles du front

Et oui cela faisait trop longtemps que j'avais disparu. Trop absorbé par mes nouvelles fonctions et un trop plein d'activités personnelles. Mais ma chère Décadence S.A. me manquait trop pour que je puisse la laisser en sommeil plus longtemps. Alors pour commencer, avant de rentrer dans le vif du sujet, voici ce qui m'est arrivé ces derniers temps. Et bien chez Décadence S.A. j'ai fini par bouger et par avoir un poste particulièrement intéressant. Disons pour faire court que j'occupe une fonction international. Les personnes du monde de l'entreprise comprendrons.

Pour les autres , voici une définition succincte : Dans toutes les organisations, la mondialisation a entraîné la création de structures dédiées chargées de diverses missions (achat, vente, suivi de pays, stratégies marketing mondiales etc.) connues sous le nom de Bla bla bla International. Ces personnes dont je fais parties désormais voyages à travers le monde pour assurer des tâches qui se réalisaient auparavant de manière locale.

Inutile de vous dire que dans les sociétés qui ont ce type de structure, vous n'êtes pas vraiment adulé. Au contraire, on vous considère comme un empêcheur de tourner en rond, une sorte d'oeil de Moscou à la solde de chefs ignobles qui veulent tout contrôler. Vous êtes d'autant plus mal vu que les organisations locales vivent cet avènement comme une perte de pouvoir totalement insupportable. En effet, c'est terrible d'être désormais asservi à un ensemble de personnes qui, il y a seulement quelques années en arrière n'existaient pas.

A leur décharge, il faut dire que la perte de pouvoir du national est réelle face à la montée en puissance de l'international. Cependant cette évolution est inéluctable, elle est liée à la réalité d'un marché, d'un capitalisme sauvage de plus en plus violent et mondialisé. Alors, il faudra bien que tout ce petit monde s'habitue. Nous sommes là et pour longtemps...

Bien évidemment , la petite vie de l'homme international est particulièrement croustillante. Vous avez aimé Décadence S.A. national, vous adorerez Décadence S.A. international. Car là vous êtes au coeur d'une population qui à la certitude de faire partie de l'élite absolue. La race des seigneur est née, la modestie et la vertu y ont laissée leur peau. Allons, allons, nos ancien souverains n'ont jamais été des modèles de vertu et de simplicité, alors pourquoi voudriez vous que ces nouveaux roi soit différents !

Pour ceux qui ont lu les posts précédents, je voulais simplement dire que des nantis désormais j'en suis, sans aucun doute possible et de manière définitive, un ! Hélas ou heureusement je n'en sais rien !!

mercredi, mars 21, 2007

Le retour pour bientôt !

Cela faisait bien longtemps, mais hélas je ne peux pas tout mener de front. Sachez que je reste toujours actif mais que je n'ai pas le temps materiel de faire des commentaires qui sont long et passionnés. Je ne sais d'ailleurs pas quand je serai en mesure de reprendre le rythme de mes posts.

Pour ce qui est du court terme je vais essayer de me tenir a un post par mois afin de continuer ce que j'ai commencer et donner un peu de grain à moudre à mes lecteurs. Dans cette attente, je vous dit à bientôt.

En tout cas pour ce qui est de la présentation, j'ai plein de probmèmes avec le nouveau format qui a crashé tout ce que j'avais introduit sans que j'ai trouvé la solution à ce jour. Alors...

samedi, janvier 27, 2007

La Culture du Conflit

Toute entreprise est marquée par ce que nous appelons la culture d'entreprise. Lorsque l'on est une nouvelle recrue, il n'est pas rare de passer un bon moment à comprendre ce qui caractérise cette fameuse culture d'entreprise. Dans tous les cas, comme dans toutes les cultures propres aux civilisations, l’entreprise dispose d’atout et d’inconvénients. Et petit à petit on découvre les rouages et les leviers de cette fameuse « culture ». On devrait d’ailleurs trouver dans tous systèmes des aspects positifs et des désagréments de manière plus ou moins équilibrés. Cette hypothèse est en faite totalement fausse. L’entreprise est culturellement axée sur le mal car elle concentre toutes les frustrations et les violences d’êtres bridées à l’extérieur.

Chez Décadence S.A., c’est le retour de la préhistoire au XXIième siècle. Quand une société de plus en plus réglementée ou de moins en mois de choses sont possibles, les hommes trouvent une forme d’exutoire à leur frustrations : leur chère entreprise. Dans ce lieu, toutes les passions se déchaînent. Ce qui fait fureur : Le conflit. A l’extérieur interdit de faire des vagues car vous êtes très vite hors la loi. Dans le cénacle de l’entreprise, vous pouvez « massacrer » des gens que vous n’aimez pas en toute impunité avec la bénédiction de votre patron.

Chez Décadence S.A., le jeu consiste à mettre une pression inutile à tous les niveaux dans un but assez obscure. Tout est bon pour rendre les humains hystériques, pour les persécuter, les rabaisser. Pourquoi ? Il existerait une vague théorie qui voudrait que des gens sous pression soient plus alertes, plus productifs. C’est surtout un bon moyen de détourner l’attention de ses propres carences ou d’aller à la facilité au lieu de se creuser un peu la tête.

Dans notre glorieuse entreprise, nous avons une partie des champions du monde de la catégorie. Ce qui est fou c’est que le turnover est important mais que tous les nouveaux rentrent rapidement dans le moule de la sauvagerie. Et ce qui paraissait inadmissible ou choquant au départ devient normal. Normal de hurler sur les employés, normal de dénigrer les autres services (toujours incompétents de surcroît !), normal de harceler sous couvert de l’intérêt supérieur de l’entreprise. Le tout avec la bénédiction du grand chef.

Les conséquences sont pourtant terribles : troupes démotivées, aigries, violente et incapable de la moindre cohésion ou d’un quelconque esprit de groupe. On en arrive à un tel point de pression psychologique que le moindre petit virus fait des ravages dans les rangs de l’entreprise. Les absences se cumulent, s’accumulent sur des soldats brisés épuisés par tant de haines abjectes et sournoises. Tout le monde est sur le qui-vive et la moindre anicroche entraîne une bataille rangée entre les services. Voilà un quotidien dont on se passerait non !

Cela m’a marqué récemment Décadence S.A. est ancrée dans le conflit. Peu importe les hommes qui la constituent, elle persévèrera dans cette voie. On peut faire une analogie avec les bizutages, les persécutés d’aujourd’hui seront les persécuteurs de demain. On devrait dire stop, on voudrait dire stop mais les flot de la haine vous emporte et vous finissez par devenir ce que vous détestiez le plus : Un avatar de votre maudite culture d’entreprise. BEURK !

dimanche, janvier 14, 2007

Diabolo et Satanas

On fonde souvent beaucoup d’espoirs sur les nouveaux arrivants et on est souvent déçu car nos attentes sont trop folles, trop irréalistes pour coller à la dure réalité. C’est pourquoi nous étions tous soulagés de voir arriver un nouveau directeur du marketing. Notre consolation fut de courte durée.

Bien que plus convivial que son ignoble prédécesseur, il n’en reste pas moins un petit chef à la solde de son patron. Revenons un peu en arrière, quand il est arrivé. Le DG nous l’a présenté comme une personne qu’il appréciait beaucoup. Déjà, nous aurions du nous méfier vu les compétences exceptionnelles qui sont les siennes dans tous les domaines touchant à l’humain et à ses valeurs. Ce personnage s’est présenté et c’est vrai que de prime abord il semblait plus agréable, plus humain. C’est là que l’erreur fut fatale.

Il est incontestablement amusant. Mais nous n’avons pas besoin d’un clown mais d’un patron. Or là-dessus aussi il a montré toutes ses limites. Le DG l’a intégré à la structure car s’est une lavette qui exécutera bien docilement tout ce que son patron lui ordonnera. Ca n’a pas raté, sitôt dit sitôt fait, il a étrillé le service sous la houlette de son chef. Il a fait tout le sale boulot se débarrassant des uns et des autres au gré du bon vouloir de son supérieur. Il s’est fourvoyé, s’est sali les mains. Et qui s’en est sorti blanc comme la colombe : Son commanditaire notre charmant patron.

Ce qui est fou c’est qu’il est tellement sot qu’il a tout fait sans broncher avec le sourire s’il vous plait. Il a donné tout sons sens au mot pathétique. Une fois que la chasse aux sorcières fut finie, le service était décimé. J’ai presque été surpris d’être passé à travers les mailles du filet tellement qu’elles étaient serrées. Tant d’acharnement était inutile car nous nous retrouvons désormais sans effectifs, de nombreux postes restent à pourvoir et cela fait plusieurs mois que cela dure. Il faut dire que la réputation de Décadence S.A. la précède partout. Rare sont les fous qui souhaitent se mettre dans la gueule du loup. Pour recruter, on est même obligé de sortir du milieu habituel comme cela on est sûr que les recrues n’ont jamais entendu parler de Décadence S.A.

Malgré tous ses problèmes nos deux compères (Diabolo DG et Satanas Dir mkt) vont de l’avant. Il se foutent totalement des problèmes que cela crée et n’ont rien anticipé de leurs sombre petites magouilles. De toute façon cela fait toujours des économies et on pourra toujours pressurer les pauvres idiots d’en dessous pour faire le boulot. Dans tous les cas cela fait longtemps que le DG considère le marketing comme le comble de l’inutilité alors qu’on soit deux ou dix peu lui importe du moment que cela ne coûte pas cher.

Quand à Satanas, le problème ce sont les courants d’air qui passent entre ses deux oreilles. Il est là mais il ne sait pas trop bien pourquoi. Il est grassement payé alors il ne faut surtout pas faire de vagues. Il est toujours d’accord avec Diabolo, il ne fout rien de la journée sauf les rares sujets sur lesquels Diabolo pourrait l’interroger. Il donne le change point final. Pour le reste quand vous le voyez de l’intérieur de son service, c’est un incompétent notoire doublé d’un incapable dont la vacuité est impressionnante. Sa réputation de nullité est telle qu’elle dépasse les frontières de l’entreprise. J’ai contacté des amis en dehors de Décadence S.A. qui se marraient bien de nos déboires et qui avait déjà entendu parler du boulet qu’était notre chef. Amusant non ? Cela m’aurait fait rire s’il n’avait pas été mon boss.

En ce qui me concerne, il ne m’apporte rien, ne me sert à rien et surtout ne m’apprend rien. Ce que je fais je le réalise seul sans son approbation de tout façon les rares fois ou je suis obligé de l’impliquer il est toujours d’accord avec moi. En tout cas il est très rusé pour un crétin car il a atteint un niveau de poste dont il n’aurait jamais du oser rêver. Encore une preuve éclatante que ce n’est pas forcément la compétence qui domine dans le recrutement. Avoir les bons amis aux bons endroits est bien plus efficace pour être porté au pinacle.

Un bel exemple de l’ascenseur social !?!