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35 ans, chef de groupe, marié on me décrit souvent comme froid et hautain de prime abord. Une fois qu'on me connaît les avis sont différents. Toutefois, on m'aime ou on ne m'aime pas mais c'est rarement l'indifférence qui prime.

samedi, septembre 02, 2006

La loi des séries

Vous connaissez tous la loi des séries, elle veut que les évènements s’enchaînent de manière cohérente malgré le facteur hasard inhérent à tous types de situations. Et bien cette fois la loi des séries est ponctuée de bonnes nouvelles. Après le départ de l’effrayant directeur marketing, c’est au tour du directeur commercial. Elle est pas belle la vie ! Un regret toutefois c’est celui que je détestais le moins. Dommage ! (En fait non, pas de remords, pas de regrets, ça fait du ménage). Il a un beau projet professionnel devant lui, grand bien lui fasse ! Comme c’était un historique au sein de Décadence S.A., il était indéboulonnable, son corps était littéralement vissé aux locaux.

C’était donc le seul homme qui ne faisait pas parti de l’équipe mise en place par le DG. Ce dernier ne pouvait s’en débarrasser (trop compliqué politiquement) et devait donc prendre son mal en patience en priant qu’un jour, il ferait le grand sot (non pas une faute d’orthographe, juste un peu d’humour déplacé). Son voeu fut donc exaucé contre toute attente car si j’avais eu à parier, jamais je n’aurais mis un euro sur son départ. Et pourtant… Parfois les retournements de situations son dû à des opportunités que l’on ne peut pas refuser. Elle s’est présentée, elle a été saisie au vol.

Le plus amusant dans cette histoire c’est que l’on pourrait se satisfaire d’un : « tout est fini ». Bien au contraire, le roman de l’automne ne fait que commencer. Voici la situation : Un départ non prévu, un poste clef qui est l’antichambre obligatoire pour assurer demain une direction générale. Vous voyez où je veux en venir. Non ? Quelques indices : « le roi est mort, vive le roi ou la faim fait sortir le loup du bois ». Ca y est vous avez compris, le cadavre du mort était à peine refroidi que la guerre de succession était ouverte. Dès qu’une place aussi stratégique à la droite de Dieu se libère, elle aiguise les appétits et beaucoup de monde crie famine.

Il n’y a plus qu’une stratégie, se placer, faire la roue, démontrer qu’on est le meilleur, le plus apte à remplir les contraintes liées au poste. Il faut montrer que l’on est un pilier de Décadence S.A., une valeur sûre, un fidèle, faire serment d’allégeance et le signer de son sang. C’est sur ce dernier point que tout va se jouer. Oubliez la compétence, le mérite ou tout autre valeur du travail, ce qui va emporter la décision : LA POLITIQUE. Chez Décadence S.A. notre divinité n’est point amour et miséricorde, elle est vil et abjecte. Son objectif est clair : un Sherpa bien docile. Après tout, une personne trop influente ou indépendante pourrait représenter une menace mortelle !

Les fauves sont lâchés mais bien peu on leur chance parce qu’ils sont trop peu de-ci ou beaucoup trop de ça. Reste certains médiocres qui pourraient faire l’affaire du service minimum. Ou alors la surprise pourrait venir de l’extérieur. Finalement n’est ce pas le meilleur choix que d’appeler un de vos anciens camarades de classe pour lui donner un poste de rêve dont il vous devra reconnaissance éternellement. Nous verrons bien, la chasse est ouverte, il ne restera plus qu’à compter les cadavres et se méfier des amis de 30 ans !

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