A propos de...

35 ans, chef de groupe, marié on me décrit souvent comme froid et hautain de prime abord. Une fois qu'on me connaît les avis sont différents. Toutefois, on m'aime ou on ne m'aime pas mais c'est rarement l'indifférence qui prime.

mercredi, avril 19, 2006

Cinquième perso : La DRH

On pouvait penser qu’il existe au sein de l’entreprise un terrain neutre, un lieu au-delà du bien et du mal, un endroit ou règne l’impartialité : La DRH. Avis à tous ceux qui commettent cette erreur, elle peut être lourde de conséquences. Normalement la DRH est un lieu de dialogue confidentiel entre les différents intervenants. Vous devez normalement aborder des sujets délicats pour y trouver des solutions ensemble dans la sérénité et pour le bien être de tous (entreprise et employés).

Comme cous pouvez l’imaginer, chez Décadence S.A. il n’y a pas de place pour les idéalistes et encore moins pour les fleurs bleus. La DRH est une sorte de trou noir, un néant absolu. C’est la négation même de la concertation et de l’écoute. La DRH est tel un petit chien (plutôt un roquet d’ailleurs) aux ordres de son maître (le DG). Et son niveau de tolérance se rapproche plus de la Gestapo que d’Emmaüs. Menant une véritable inquisition, à l’affût de toute rumeur, et bien évidemment toujours prête à se délecter de dénonciations en tout genre, son objectif servir son idole, son dieu au détriment de ces pauvres salariés (une sous race tout juste utile à servir ou périr) !

Ce charmant service aurait fait un carton sous l’occupation et ses affidés. Il faut dire qu’il symbolise parfaitement bien les nostalgiques de la dénonciation et de la haine des autres. L’incarnation de ce magnifique état d’esprit est parfaitement incarné par son principale représentant la DRH en personne. Un être vil, foncièrement méchant et surtout prêt à servir ses propres intérêt sans complexe ni remords. Un style inquiétant, un regard hagard, une peau vérolée, elle ressemble à une abomination surgie directement des enfers. Cet être infâme est logiquement détesté et honnis mais remplis parfaitement son rôle de séide. Tel un vautour, elle guette en permanence les allées et venues de proie potentielles. Son credo, le mal, la persécution des faibles et leur exploitation.

C’est tellement plus simple de taper sur les impotents plutôt que de dépenser de l’énergie à les défendre. Fier de son pouvoir pathétique de nuisance, elle a aussi organisé sa cour d’adorateur. Ses sherpas lui rapportent le moindre bruissement de rumeur qu’elle s’empresse de rapporter à son démiurge. Tout ça pour vivre par procuration la sensation du pouvoir et aussi pour nuire aux autre (méchanceté quand tu nous tiens !). Dans ce contexte, les membre du sexe opposé son mieux lotis car avec un physique écoeurant la goule n’aime pas la concurrence. Parfois, un petit sacrifice de sa personne peut être profitable. Certains s’y sont attelés et il faudrait leur décerner une médaille pour un tel renoncement.

La morale de cette histoire, c’est qu’il n’y a pas de morale. Chez Décadence S.A. inutile de tenter de se tourner vers quelqu’un. Inutile de tenter de se confier pour exprimer une critique constructive. Ici les problèmes n’existent pas, ici tout va bien dans le meilleur des mondes. Et si vous ne penser pas de cette manière, on tire la chasse et l’eau propre remplace l’excrément que vous étiez. Chez Décadence S.A. on n’aime pas les empêcheurs de tourner en rond. Le cerbère veille tapis dans l’ombre, prenez garde de ne pas le réveiller.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Comme c est rigolo! Mdr Très bien écrit bravo LOL